[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Alors que j'étais au travail, comme chaque jour à la piscine de l'hôtel, je reçu un message qui me fit pâlir. Je gardais toujours mon téléphone sur moi en cas d'urgence, bien que parfois je discutais avec Emma, je préférais que celui-ci reste tranquille et ne sonne pas pour m'annoncer des nouvelles alarmantes. Comme il arriva ce jour là. Un simple message de ma petite amie qui m'expliquai qu'elle ce rendait à l’hôpital car notre fils n'allait pas bien. Pour un bébé de trois mois, je prenais cela au sérieux si elle avait cru bon de l'emmener en urgence. Ni une ni deux, j'allais voir mon patron pour lui expliquer que je devais partir maintenant et content ou pas j'y serais allé, heureusement il ne tenta pas de m'en empêcher. En vitesse je me rendais au vestiaire pour me changer et récupérer mes affaires avant d'aller avertir discrètement les dames qui gardait les enfants, dont ma petite Candice, afin qu'elles la garde plus longtemps si besoin. Je fonçais ensuite à ma voiture, pour me rendre à l'hôpital où j'allais rejoindre Emmalee et Monroe. Une fois sur place j'entrais et cherchait ma petite famille au milieu de tous les autres patients dans la salle d'attente après avoir demander au préalable son emplacement.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En arrivant, je trouvais bien vite ma petite amie assise au milieu des autres patients. M'approchant d'elle, je remarquais que ses joues étaient humides, m'attendant au pire en la prenant automatiquement dans mes bras. Alors que je la serrais contre moi, je l'écoutais m'expliquer ce qu'il c'était passer. Je me détachais ensuite un peu d'elle et essuyais doucement ses larmes avant de prendre un ton rassurant. "Tu as bien fait. Mais calme toi, ça va aller.. Viens on va aller voir ce qu'ils font." Je lui fis un mince sourire avant de prendre sa main pour l'emmener dans la direction qu'elle m'avait indiquer. J'étais tout aussi paniquer qu'Emma mais tentait de le garder pour moi, pour ne pas l'inquiéter davantage. Arrivé au milieu de nombreux médecin, je souhaitais avoir des nouvelles de mon fils par le doctor qui l'avait prit en charge mais ne le connaissant pas, je me penchais vers Emmalee pour le lui demander. "C'était lequel ?"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Serrant toujours la main de ma petite dans la mienne, je l'emmenait à travers les médecins afin de trouver celui qui s'occupait de notre fils et la gardait près de moi pour ne pas la perdre. M'indiquant ensuite l'homme qui était le médecin de Monroe, je lui fis un petit sourire avant de me diriger vers lui. Bonjour, nous sommes les parents de Monroe Seven. Nous aimerions avoir de ses nouvelles, ça fait un petit moment que vous l'avez emmenez et personne ne nous a rien dit. Je lâchais alors la main de ma compagne et serrait la main à l'homme qui devait avoir une bonne quarantaine d'année et nous salua en retour. Il regarda alors le dossier qu'il avait dans les mains, étant certainement celui de notre bébé, il releva ensuite son visage vers nous avec un sourire rassurant et commença ses explications que nous écoutions avec impatiente. Monroe ce porte bien, nous avons fait des examens et diagnostiquer une légère déshydratation suite à sa gastro. Nous avons donc fait le nécessaire et il aura besoin d'un peu de repos pour s'en remettre car il est encore très jeune. Vous pourrez le voir d'ici quelques instants, les infirmières terminent de lui administrer des soins.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un frisson me parcourut en entendant ce qu'Emma me chuchota à l'oreille et je lui souris tendrement. Cependant je ne pus lui répondre puisque nous arrivions près du médecin qui s'occupait de notre fils. Nous le saluâmes alors avant de l'écouter nous donner enfin des informations sur Monroe. Je soupirais de soulagement à la fin de son discours, rassurer que ce ne soit pas trop grave. Emma et moi lui adressions ensuite nos remerciements et nous éloignâmes pour nous rendre vers la chambre que le docteur venait de nous indiquer. Devant nous devions encore attendre quelques minutes que les infirmières sortent et j'en profitais pour discuter avec ma petite amie. Ouais, heureusement. Mais t'inquiète pas, c'est normal.. Lui affirmais-je alors, passant mon bras autour de sa taille et déposait un baiser sur sa joue. Je la comprenais totalement puisque moi aussi j'avais eut cette tendance au début avec Candice. Un rien effraie les jeunes parents, c'est bien connu. Finalement la porte s'ouvrit devant nous et je relâchais doucement mon étreinte pour glisser ma main dans la sienne afin de l'entraîner à l'intérieur.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Timidement, Emma et moi rentrions dans la salle comme l'on nous en avait donné la permission. Nous aperçûmes alors notre fils au milieu de la salle, entouré par pleins de tubes et de bip, à faire paniquer n'importe quel parent. Je reportais alors mon attention sur Monroe qui semblait aller bien, même si sa peau était toute pâle et qu'il semblait tout fragile, encore plus que d'habitude. De le voir comme ça me retourna l'estomac et je vis qu'il en était de même pour Emma, ressentant également de la peine de la voir comme ça. Les infirmières s'activaient autour de notre bébé et semblait faire du bon travail, même si ce n'était pas agréable de les voir piquer notre si petit enfant. Ma petite amie s'avança ensuite vers elles pour leur demander si nous pourrions ramener notre fils ce soir, mais à en croire leur tête ce n'étaient pas positif. Le pire c'était qu'Emma avait limite un ton implorant,ce qui mettaient les femmes mal à l'aise de devoir la décevoir. Je m'approchais alors pour soutenir ma petite amie et posait mes mains sur ses épaules, derrière elle, en lui disant doucement. Je crois qu'il faut qu'il se repose encore un peu, chérie.. Je voulais la rassurer comme je pouvais, bien que cette nouvelle ne me faisait pas non plus plaisir. Timidement je décidais de faire une proposition, jetant un coup d'oeil aux infirmières pour avoir leur approbation. Peut-être qu'on pourrait rester un peu ce soir ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je sentis la tension qui émanait d'Emma alors que je posais mes mains sur ses épaules avant que le personnel soignant n'annonce qu'il était encore trop tôt pour ramener notre fils chez nous, comme je m'en doutais. Je savais que cela allait lui faire de la peine et la conforter un peu plus dans l'idée que Monroe n'allait pas bien. Mais il était entre de bonnes mains et allait mieux guérir en restant ici qu'en le ramenant. Je serrais ses mains dans les miennes et espérait que la proposition que j'avais lancé pour rassurer tout le monde, allait être accepté. Heureusement elle le fut, au plus grand soulagement de ma petite amie et du mien, car j'avais bien sentie que si ce n'était pas le cas, la jeune femme aurait pu piquer un scandale pour qu'on lui rende son bébé. Elle se tourna ensuite vers moi pour me dire que Candice pourrait surement rester plus longtemps chez Maïke, ce à quoi j'hochais la tête en répondant. Je pense aussi, je lui enverrais un message quand même. Notre attention se reporta ensuite sur notre fils alors que les infirmières quittaient enfin la chambre pour nous laisser seul avec lui. Je m'approchais ensuite du berceau où dormait paisiblement notre fils et je souriais, heureux de voir qu'il allait bien. Je passais un bras autour de la taille d'Emmalee et lui proposait en chuchotant. Je passerais à la maison récupérer des affaires tout à l'heure et tu pourras rester là, ok ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Quel que soit la raison, les hôpitaux étaient toujours des endroits angoissants pour les parents, puisque c’était l’endroit qui donnait la vie, mais aussi la reprenait. J’étais donc conscient qu’Emma était effrayer, autant que moi j’avais pu l’être chaque fois que Candice avait eu un rhume lorsqu’elle n’était encore qu’un bébé. Mais maintenant j’avais assez d’expérience pour garder mon calme, ce que j’essayais de transmettre à ma petite amie, lui montrant autant de réconfort que possible. Je voulais qu’elle n’ait à penser à rien et me proposais pour aller récupérer de quoi dormir, mais elle refusa, s’accrochant un peu plus à moi pour que je reste avec elle. Je souris et l’embrassait sur le sommet du crâne. "D’accord, je bouge pas." Je comprenais qu’elle avait besoin de moi et resterais donc le temps qu’il faudrait au près d’elle, n’ayant pas tellement envie non plus de quitter Monroe. Nous regardions tout deux notre fils dans le berceau, calme et endormi, avant que celui-ci ne commence à se réveiller doucement. Il se mit à chercher autour de lui, apeuré par tout ce qui se passait et il n’allait pas tarder à pleurer. J’eu alors un mouvement vers lui, pour qu’il nous voit et que cela puisse le rassurer. Je n’osais pas le toucher et lui chuchotait. "Hey… On est là bébé…"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Malgré ce qu’avait pu dire le docteur, comme quoi notre fils se portait bien à présent qu’il avait les soins adéquates, de le voir dans ce lit, attaché à des fils ne donnait pas une si bonne impression. Toutefois, j’essayais de rester fort, surtout pour Emma qui n’était pas rassuré et je ne voulais certainement pas en rajouter une couche. Mais heureusement, comme s’il avait senti notre présence, Monroe se réveilla une fois que nous fûmes tous les trois seuls dans la chambre. Je m’approchais instinctivement en voyant qu’il était effrayé d’être dans un endroit inconnu. Je tentais de le réconforter, sa maman en fit de même, en lui souriant, pour lui faire comprendre que tout allait bien. J’osais finalement le touché, prenant doucement sa petite main, pour qu’il puisse serrer mes doigts comme il en avait l’habitude. "On est là chéri, tout vas bien…" De voir nos visages et d’entendre nos voix sembla le calmer un peu, ce qui était surement mieux ainsi, car je nous voyais bien mal rassuré notre bébé en pleurs sans pouvoir le prendre dans nos bras. Cette idée ne me plaisait d’ailleurs pas et j’espérais vraiment qu’il allait rester aussi tranquille, car cela me briserait un peu plus le cœur de le voir souffrir de la sorte. Il avait besoin de sa maman et pourtant, nous étions là, impuissants, sans pouvoir faire quoi que ce soit pour lui. Puis une idée me traversa l’esprit et je tâchais de cacher la tristesse dans mon sourire, lorsque je relevais mon regard vers Emma pour lui demander. "Dis, tu as emmené son doudou ? Tu sais celui avec ton parfum dessus. Ça lui fera peut-être du bien…"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Voir notre fils dans ce lit d’hôpital, nous faisais plus de mal, à nous parents, qu’à notre petit garçon encore somnolant dans son berceau. J’avais pris sa main pour le réconforter et lui montrer que nous étions bien là, que tout ceci n’était pas juste un exercice pour le torturer, mais simplement les choses à faire pour qu’il se rétablisse. Il s’arrêta finalement de remuer, agrippant mon doigt pour le mettre dans sa bouche et je souris en le voyant faire. Sachant que je ne pourrais pas servir indéfiniment de doudou à Monroe, je demandais à sa mère si elle avait emmené son nounours, celui avec lequel il dormait généralement. Pour réponse, elle prit directement une peluche qu’elle avait dû prendre, pour me la montrer et qui n’était malheureusement pas celle de notre fils, mais celle de Candice. Ne voulant tout de même pas lui faire perdre ses moyens, comme je savais qu’elle pouvait le faire face aux situations qu’elle n’arrivait pas toujours à gérer, j’affirmais tout de même. "Ça ira t’inquiète !" Elle était une bonne mère, ce n’était pas sa faute si les circonstances n’avaient pas joués en sa faveur et puis, tant qu’il avait quelque chose à serrer qui lui rappelait notre odeur pour le rassurer, tout irait bien. Je récupérais alors ma main auprès de mon fils, qui me regardait l’air de dire Pourquoi tu m’abandonnes ?, car selon Emma, il était préférable que ce soit moi qui donne mon parfum, pour cause de problème de transpiration. Mon rire se joignit timidement au sien et je collais un baiser sur sa joue. "D’accord. Alors, j’suis pas sexy comme ça ?" Lui demandais-je en frottant le nounours contre mon torse, essayant de détendre un peu l’atmosphère. Je riais de nouveau avant de donner la peluche à Monroe, qui la prit directement dans ses petits bras et je souris, content que cela fonctionne.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mon idée de faire l’imbécile en frottant bien le nounours sur mon torse, eut au moins le mérite de faire sourire ma petite amie qui devait me trouver idiot. Ironiquement je lui demandais si j’étais sexy comme ça, ce qui devait être loin d’être le cas, car il y avait surement plus romantique qu’un père désespérer dans une chambre d’hôpital. Et pourtant, pour simple réponse elle s’approcha de moi, me chuchotant des mots peu catholique, surtout dans une situation pareil, où nous devions prendre soin de notre fils malade. Je frissonnais à son corps si près du mien et au son de sa voix qui me fit sourire en coin. L’idée était plutôt alléchante, surtout que son baiser me donna un avant-goût bien trop court de ce qui venait de me passer par la tête. Je pris toutefois un air offusqué pour dire. "Mademoiselle Wellington, voyons, un peu de tenu !" Avant de finalement me mettre à rire, donnant l’ours en peluche à mon fils qui sembla le réconforter. Un petit sourire illuminait son visage et rien ne laissait croire qu’il était malade, ce qui nous donnait envie de le ramener à la maison. Mais nous ne pouvions pas, il était trop faible pour ça et nous allions devoir y passer la nuit, peut-être même plus, ce à quoi je ne voulais pas encore penser. Je rapprochais alors un fauteuil qui se trouvait à coté, pour l’installer près du berceau et y poser mes fesses. Ainsi je pouvais toujours le surveiller et ils nous voyaient encore assez pour le rassurer. Cela faisait longtemps qu’Emma était ici et elle avait bien besoin de se reposer un peu, ne serait-ce qu’en s’asseyant, tout en gardant un œil sur son fils, car la nuit s’annonçait longue. C’est pourquoi je pris sa main, lui faisant signe de s’asseoir sur mes genoux, tout en disant. "Vient là.."