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 CVB || Quand je tue des gens, ils sont supposés rester morts.

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Charlotte V. Burke

Charlotte V. Burke
+ Everything that kills me, makes me feel alive.

MA PETITE VIE
Ma petite vie
Aux Bahamas depuis: le quinze juin deux mille treize.
Statut civil: celibataire.
Lieu de résidence: bay street.
PROFIL✿ Inscrit le : 20/10/2013
✿ Messages : 85
✿ Age : 31

CVB || Quand je tue des gens, ils sont supposés rester morts. Empty
MessageSujet: CVB || Quand je tue des gens, ils sont supposés rester morts.   CVB || Quand je tue des gens, ils sont supposés rester morts. EmptyDim 20 Oct - 14:01

Charlotte Vanilla Burke
"Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil."
Âge : 20 ansMétier : Serveuse au café de Bay Street Statut civil : CélibataireOrientation sexuelle: BisexuelleGroupe : Mango Margarita Date & lieu de naissance : 18 Novembre 1993, à Détroit (Michigan) Qualités : ✿ Drôle ✿ Charismatique ✿ Dynamique ✿ Rusée ✿ Indépendante ✿ Extravertie ✿ Sportive Défauts : ✿ Bornée ✿ Manipulatrice ✿ Impatiente ✿ Légèrement vantarde ✿ Menteuse ✿ Franche ✿ Impulsive ✿ Vulgaire ✿ Possessive ✿ Pessimiste
→ This is my story ←
« Je suis une personne compliquée. Mon histoire a forgé mon caractère, ma carapace. Je suis le genre de fille qui marche la tête haute dans les couloirs du lycée, provoquant la jalousie des filles, le désir des garçons. Celle qui répond aux professeurs, qui n’hésite pas à régler ses problèmes par la violence et à rentrer dedans sans hésiter.
   Je m’en fous de ce qu’on pense de moi. Au moins, on me voit. On sait qui je suis, et que je suis là.
   Chez moi, je n'étais rien, personne. Ma mère se foutait totalement de savoir si j'allais. Pour moi, elle était simplement Madame Burke, la Mégère, la Pétasse et tous ces jolis noms qui lui correspondaient beaucoup plus que « maman ».
   Je n’ai plus de père. Enfin, j’en ai eu un jusqu’à mes cinq ans. Il est mort, enterré au cimetière, sous une stèle brillante sur laquelle sont gravés son prénom, son nom, sa date de naissance et de mort.
Je me souviens avoir fixé ce cercueil,  me demandant pourquoi mon papa dormait aussi longtemps, pourquoi est-ce qu’on l’enfermait dans une boîte, et pourquoi tout le monde pleurait. J’ai tenu fort ma peluche, la tête remplie de questions, ignorée par tous parce que je n’étais que haute comme trois pommes et jugée incapable de comprendre la réalité des choses.
   Mon grand frère, Christian a complètement pété les plombs après sa disparition, mais ça, je m’en suis rendue compte beaucoup plus tard. J’ai grandi toute seule, je me suis construit mes propres valeurs, mes propres principes, haïssant celle qui se prétendait être ma mère et mon frère qui m’a totalement laissé tomber, comme si il était le seul à souffrir de l’absence paternelle.
   Vers quatorze ans, j’ai dérapé à mon tour, enchaîné les fêtes, les gueules de bois, les conquêtes et tout ce qui va avec. Ignorée par ma mère et mon frère qui m'avait abandonné entre les mains de cette Mégère, je me foutais de toutes les conséquences de mes actes qui étaient totalement inexistante. Mon entourage n'arrêtait pas de me rappeler ô combien j'avais de la chance de ne jamais me faire disputer ou punir. Je leur riais au nez et prétendais que mes parents n'étaient que des abrutis et que j'étais leur fille unique, leur trésor, leur amour, leur idole. Je me suis inventée une vie de rêve, celle qui font baver les gens d'envie rien qu'en sachant que j'obtenais tout ce que je désirais en un claquement de doigt.
   Concernant les études, je me suis toujours donnée à fond, considérant que c'était peut-être ma seule porte de sortie ; que quand j'aurais un travail, de l'argent, je pourrais enfin me casser de chez cette vieille pourriture. Rien que l'idée que je dépendais d'elle me donnait envie de vomir mes tripes. Mais où aller ? Que faire ?
   FLASHBACK.
« Où tu vas, comme ça ? » me demande la Mégère, appuyée contre l’encadrement de la porte de ma chambre.
« Je me casse, ça se voit pas ? » je réponds, glaciale.
   Cette fois, c’était trop. Je ne pouvais plus supporter sa présence. Elle ricane et je referme ma première valise pleine d’un geste rageur.
« Pour aller où ? T’as personne à part moi. »
   J’attrape un gros sac à dos, et je commence à le remplir avec le reste de mes vêtements, photos, bouquins. Plus j’emporte de trucs, mieux c’est.
« Christian. » je marmonne.
   Mon frère habite désormais aux Bahamas. Je ne comprends pas moi-même pourquoi je me tourne vers lui maintenant.
« Ah ouais, c’est vrai. J’ai un fils, aussi. »
   Pour finir, je m’empare d’un petit sac dans lequel je fourre mon passeport, une enveloppe pleine d’argent, mon téléphone et tout ce qui pourrait être utile d’avoir à porter de main.
« Je suppose que je dois pas te retenir. »
   Je fais volte-face et la fusille du regard.
« Je m’en fous de ce que tu penses. Je me barre, point. T’entendras plus jamais parler de moi. »
   J’enfile la veste noire que j’avais posé exprès sur mon lit. J’embrasse la pièce du regard, vérifiant que je n’ai rien oublié.
« J’ai vu ton test de grossesse, Charlotte. »
   Je me fige. J’ai avorté, il n’y a pas si longtemps. Je me demande encore si j’ai pris la bonne décision. Mais je sais que je n’aurais pas eu le courage de l’abandonner à la naissance.
« C’est passé. Et puis, depuis quand tu t’intéresses à ce qu’il m’arrive ? » je réponds, la voix tremblante.
    Elle hausse les épaules et je pose la valise par terre, prête à partir.
« C’était un bon coup, au moins ? »
    J’attache mes cheveux en une queue de cheval et jette le sac à dos sur mes épaules. Je préfère ignorer sa question stupide.
« Bon, allez, salut. »
   Je force le passage et elle croise les bras, se dégageant de mon chemin. Je descends les escaliers, et elle me suit. Je prends ses clés de voiture et elle me retient par le bras.
« Qu’est-ce tu fous ? »
   Je me dégage violemment et ouvre la porte d’entrée.
« Je prends ta bagnole. Tu pourras aller la chercher à l’aéroport en taxi, demain. »
   Et avant qu’elle puisse faire quoi que ce soit d'autre, je sors de cette maudite maison. La voiture est garée devant, alors je cours jusqu’à elle, ouvre rapidement le coffre et balance ma valise à l’intérieur, ainsi que mon sac à dos avant de refermer pour me diriger vers le côté conducteur.
« CHARLOTTE ! Tu ne t’en tireras pas comme ça ! » hurle la Mégère en se dirigeant vers moi, furieuse.
   Je me dépêche de démarrer la voiture. Je baisse la fenêtre du côté passager et lui crie :
« Je te souhaite une bonne vie ! J’espère que tu crèveras vite ! »
   Alors qu’elle va pour ouvrir la portière, mon pied enfonce la pédale de l’accélérateur. Je mets la musique à fond et éclate de rire, mi-soulagée, mi-hystérique. J'ai réussi.
FIN DU FLASHBACK.
   Pourtant, une fois un pied posé sur le sol Bahamien, je me sens perdue. Même si mes futurs colocataires m'attendent dans un appartement à Rock Sound, même si il ne me reste qu'à trouver un job pour enfin commencer une nouvelle vie, je reste là, dans le hall de l'aéroport, repensant à tout ce que j'ai vécu et pendant une seconde, ma détermination disparaît.
    Puis elle revient, cette volonté de sortir de mon passé, de devenir quelqu'un d'autre. Et alors mes pensées se tournent vers ce que je vais découvrir, vivre et expérimenter. C'est ma seconde chance. Une page qui se tourne. J'en suis certaine. »

→ THINK OUTSIDE OF THE BOX ←
Prénom : AdrianaÂge : 17 ansPseudo : Landscape. #Comment avez-vous découvert le forum ? : C'mon bébé. :stp:Votre avis sur le forum : Il sera pas objectif. ArrowPersonnage inventé ou scénario ? : Scénario inventéPremier, deuxième, troisième, etc, compte ? Deuxième Fréquence de connexion: 5J/7Code du règlement : Je m'auto-valide, les biatchs. CoolRéservation de l'avatar :
Code:
<pris>Emma Watson</pris> ♦️ [i]Charlotte V. Burke[/i]
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