Chanel & Maïke

Let's go for a swim

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « J’arriiiiiive ! » Ce n’était pas mon habitude de limite hurler comme ça quand j’entendis sonner à la porte, parce que je généralement, j’arrivais à être non loin de cette dite porte lorsque je savais que j’attendais quelqu’un. Toutefois, cette fois-ci, c’était exceptionnel ; compte tenu que j’avais été demandée à la dernière minute pour aller passer l’avant-midi au club des petits, ce que je ne pouvais certainement pas refuser, parce que cela impliquait que je passais toute la matinée avant mes enfants. En revanche, cela ne me laissait pas le temps de me préparer pour ce que j’avais prévu pendant l’après-midi, à savoir d’accueillir Chanel, une de mes amies, à la maison afin de pouvoir lui apprendre à nager. C’est ce qui expliqua pourquoi j’arrivai en trombe à la villa, mangeant aussi rapidement que je pus afin de pouvoir monter à l’étage afin de me changer et être prête pour l’arrivée de mon amie. J’étais justement en train d’enfiler mon short lorsque j’entendis sonner. Je terminai de le lacer, ne réalisant pas tout de suite que je portais que le haut de mon maillot de bain, pas de t-shirt comme je l’avais prévu, me laissant alors avec ma culotte de maillot, mon short et mon haut de bikini. Ce n’était pas indécent, mais ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux non plus. Je dévalai alors les escaliers,  puis j’ouvris la porte, accueillant mon amie avec un grand sourire – et un air un peu essoufflé – puis je lui dis : « Salut ! Désolée du petit délai ! »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Je vais bien, merci, et toi ? Viens, entre, ne reste pas plantée là ! » Avant même que mon amie ait l’occasion de répondre, je me décalai de la porte pour la laisser entrer dans la maison, lui faisant un signe de la main afin d’accompagner mon propos. Il est certain que cela pouvait démontrer une certaine impatience, mais je ne m’en sentais pas gênée, et je ne voyais pas pourquoi je cacherais le fait que j’avais plutôt hâte à cette leçon privée de natation. Déjà, à la base, dès qu’il était question de natation, ou simplement d’aller dans la piscine, à la plage, ou autour de n’importe quelle source dans laquelle était possible de nager et s’amuser, je ne tenais plus en place, ne venant certainement pas aider ma cause. De plus, le fait de pouvoir tenter d’aider quelqu’un, une de mes bonnes amies par-dessus le marché, alors la combinaison parfaite était là pour m’exciter comme une vraie puce et me donner envie de sauter à l’eau tout de suite. Ça par contre, je n’allais pas le faire, compte tenu que j’étais parfaitement consciente du fait que Chanel n’était pas aussi à l’aise que je l’étais avec l’eau, et que j’étais là pour lui venir en aide à s’y habituer, certainement pas la traumatiser. De ce fait, plutôt que de courir directement vers la piscine sans l’attendre, je jugeai préférable de me calmer quelque peu, puis je lui demandai, sitôt qu’elle fut rentrée : « As-tu besoin de te changer avant d’y aller ? Ou sinon, tu préfères attendre un peu ? C’est comme tu veux ! »

Chanel & Maïke

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À la réponse de mon amie, j’acquiesçai d’un signe de tête, accompagnant celui-ci d’un petit sourire, et ne sachant pas vraiment quoi lui proposer, sauf peut-être aller dans la piscine à l’instant. Personnellement, c’est ce que je ferais, sachant que même si Chanel n’était pas à l’aise dans l’eau, il n’était pas nécessairement bon pour elle de trainer bien longtemps, et qu’il était peut-être préférable qu’elle se lance le plus vite possible avant de douter et ne plus vouloir y aller au bout du compte. Toutefois, le temps que je réfléchissais à comment lui suggérer sans paraître brusque ou encore trop excitée par tout cela, Chanel eut l’occasion de me demander que je lui présente mes enfants, compte tenu qu’elle n’avait pas eu l’occasion de les voir encore. Je perdis alors quelque peu mon sourire, puis j’eus un petit pincement au cœur. Avoir su, j’aurais ramené les enfants avec moi après ma matinée de travail, mais pensant plutôt à la leçon de natation, j’avais jugé préférable d’avoir la maison pour Chanel et moi. Je me mordillai la lèvre, puis plus timidement, je dis : « Oh… Ils ne sont pas là, ils sont à la garderie… » Je me sentais légèrement mal de ce fait, me disant que j’aurais du demander à Chanel si cela la gênait ou non, peut-être j’aurais pu savoir qu’elle souhaitait les voir. Je cherchai alors à me rattraper et je dis : « Si tu veux par contre… On peut toujours aller les chercher, ou bien tu les verras quand James rentrera à la maison avec eux à la fin de la journée… »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Tandis que Chanel choisissait la seconde option, et probablement la plus simple dans ce que j’avais proposé, j’acquiesçai d’un signe de tête, accompagnant celui-ci qu’un petit sourire tandis que je lui disais : « D’accord, pas de soucis ! » sans revenir sur le sujet par la suite. Maintenant, c’était plutôt à Chanel de voir ce qu’elle voulait faire ; souhaitait-elle se diriger vers la piscine dès maintenant, ou attendre un peu, papoter, quelque chose du genre ? Apparemment, c’était plutôt l’idée de se rendre dans l’eau directement et commencer cette leçon particulière de natation qui l’intéressa le plus, même si je voyais que ça ne l’enchantait pas totalement. En effet, j’avais bien vu que son visage était relativement crispé, et pour la rassurer, je déposai délicatement ma main sur son épaule, et je dis : « Ça va bien aller, t’inquiète pas ! » Puis, j’eus un dernier sourire à son adresse, et finalement, je lui dis : « On y va ! » Puis, sur ces mots, je me rendis vers la porte vitrée menant à la cour arrière, puis à la piscine par conséquent. Ayant posé des serviettes de bain à notre disposition précédemment, je dis à Chanel : « Tu peux en prendre une si tu as besoin. » avant d’ouvrir la porte pour la laisser passer la première.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Hochant d’abord la tête positivement à la question de Chanel, je lui dis par la suite : « La piscine a une profondeur graduelle, mais tu touches au fond au moins dans la moitié de la piscine, je t’assure. » En fait, c’était même plus que la moitié, compte tenu que la descente était plutôt douce, ayant jugé que c’était préférable pour les enfants, surtout si ceux-ci voulaient rester en eau peu profonde et jouer assis dans l’eau, ce qu’ils pouvaient faire allègrement dans les larges marches à l’entrée de la piscine. Quoiqu’il en soit, je ne pensais pas que Chanel aurait de problème à toucher au fond de la piscine tant qu’elle ne se lançait pas dans la partie plus profonde dès le départ. Espérant avoir réussi à rassurer suffisamment mon amie, je m’assurai ensuite qu’elle avait tout le nécessaire, et lorsque celle-ci me dit que c’était le cas, je répondis, tout candidement : « D’accord, c’est parfait alors ! » avant de prendre des affaires pour moi-même – parce qu’après tout, étant chez moi, je n’allais pas mettre mes trucs dans un sac à dos – et je sortis à l’extérieur, accompagnée de mon amie. Une fois près de la piscine, je déposai le tout sur une chaise, retirant ensuite mon short pour être seulement en maillot de bain, et je dis : « Tu vas y aller à ton rythme, d’accord ? Si tu veux, on peut même juste s’asseoir sur le rebord et mettre nos pieds dans l’eau, c’est comme tu le souhaites ! »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]  Sans même que je ne lui demande quoi que ce soit, Chanel, plutôt que de me laisser diriger les choses et lui proposer des exercices afin de l’habituer à l’eau comme j’avais l’habitude de le faire lorsque je donnais un cours à des personnes qui craignaient l’idée de se baigner. Franchement, je ne m’en plaignais pas, c’était même beaucoup mieux que ce que je proposais ; de ce fait, je savais parfaitement ce dont mon amie avait peur, et par conséquent, je pourrais adapter ce que je voulais faire avec elle, et ainsi avoir de meilleurs résultats, puisque je me doutais bien que cette leçon de natation privée était faite pour aboutir à des résultats, puisqu’autrement, j’aurais proposé à Chanel de tout banalement se baigner sans me poser de questions. Écoutant alors attentivement ce qu’elle affirmait, j’acquiesçai en lui montrant que j’avais bien compris ses dires, puis je ne dis rien pendant quelques secondes, réfléchissant pendant cet instant avant de proposer : « Je vois… Du coup, peut-être, si tu es assez à l’aise, on peut descendre dans la partie peu profonde ? Tu n’auras pas de l’eau plus qu’à la taille. »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]  Chanel semblant accepter ma proposition, je fis un sourire, et finalement, je n’attendis pas plus longtemps avant de conduire Chanel jusqu’à l’escalier qui permettait de descendre progressivement dans la piscine. Par réflexe, j’y entrai la première, n’étant même pas surprise de la température de l’eau, puisque vu le climat des Bahamas, celle-ci était toujours chaude, et qui plus est, James et moi avions choisi de la réguler pour que les enfants puissent pleinement en profiter malgré leur jeune hâte. En prenant un peu plus de temps que d’habitude, je descendis jusqu’à la partie peu profonde de la piscine, et tel que je l’avais dit à Chanel, j’avais de l’eau environ à la taille. Je me retournai, et je laissai Chanel me suivre. Au début, tout sembla bien se passer, et j’en souris même, mais lorsque je voulus prodiguer des mots d’encouragement à mon amie, celle-ci s’arrêta brusquement, un air terrifié au visage, et me demanda de cesser d’avancer. Je n’avais pas bougé depuis quelques instants, mais cette fois-ci, je bougeai, histoire de me rendre à sa rencontre, légèrement inquiète. Je posai mes mains sur ses bras – pas sur ses épaules, je ne voulais pas lui donner l’impression que je voulais l’enfoncer dans la piscine – puis je la regardai dans les yeux en disant d’un ton rassurant : « Tu arrêtes ou tu veux, Chanel, mais n’aie pas peur. Tu touches au fond, tu sens tes pieds appuyés ? Tu n’as pas à t’en faire là où tu es. » Je faisais là mon possible pour rassurer Chanel, non pas pour l’encourager nécessairement à avancer, puisque je ne voulais pas la forcer, mais plutôt pour qu’elle comprenne qu’à moins qu’elle se mette à paniquer – ce que je voulais éviter, justement – elle n’avait pas à avoir peur.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Suite aux dires de mon amie, je baissai le regard un instant pour constater qu’effectivement, elle était sur la pointe des pieds et non les pieds à plat. Il est certain que ce n’était pas l’idéal, qu’il aurait été préférable qu’elle ait la totalité de ses pieds dans le fond de l’eau, histoire qu’elle constate qu’il n’y avait pas de danger, mais en même temps, je me voyais très mal la brusquer de quelconque façon. Je gardai alors le silence quelques secondes, ne lâchant pas mon étreinte des bras de mon amie afin de toujours lui faire savoir ma présence, présence que j’espérais au moins quelque peu rassurante. Oubliant l’idée de lui faire mettre les pieds à plat, je lui demandai alors : « Et tu te sentirais d’attaque à faire quelques pas sur la pointe des pieds ? » Mon ton de voix n’avait absolument rien d’imposant, tout simplement parce que je ne voulais pas forcer Chanel en quoi que ce soit. Je tentais juste de la faire parvenir à son but sans qu’elle ne panique où quoi que ce soit. Cette fois-ci, je voulais jouer sur le fait qu’elle paraissait plus confortable sur la pointe des pieds, mais après, si elle préférait rester là où elle se trouvait, ou peut-être éventuellement se poser à plat dans le fond de la piscine, alors je n’allais certainement pas l’empêcher.

Chanel & Maïke

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Au début, tout sembla bien se passer. Chanel commença à avancer dans l’eau, tandis que moi, je la laissais faire, gardant une distance suffisante pour lui laisser l’espace pour progresser, mais assez rapprochée pour intervenir en cas de besoin et surtout, lui faire savoir que je n’étais pas loin, qu’elle n’avait pas à avoir peur. Si j’en avais eu l’occasion, je me serais certainement félicitée d’avoir agi ainsi, mais je n’en eus pas le temps puisque soudainement, Chanel manqua visiblement d’équilibre, glissa, et vit sa tête approcher dangereusement de l’eau, provoquant chez elle un accès de panique. Sans attendre plus longtemps, je plongeai en sa direction – parce que même si l’eau était peu profonde, courir dans l’eau quand on en a jusqu’à la taille, ce n’était pas simple – et sitôt que je fus derrière elle, d’instinct, je plaçai mes bras sous les siens, et je la redressai en disant : « Je te tiens Chanel ! Ça va ! » Puis, instinctivement, je commençai à avancer avec elle jusqu’aux escaliers, comme on me l’avait toujours appris. Cela me faisait un peu étrange d’agir ainsi alors que je n’étais, techniquement, pas en service, mais je n’avais pas su faire autrement. Sitôt qu’elle fut à la première marche, je l’installai en position assise, et je me plaçai devant elle, haletante, essoufflée de l’effort tout de même exigeant. Je repris un peu mon souffle, et une fois que ce fut fait, je dis : « Est-ce que ça va aller ? »