Pour mon plus grand bonheur, aucun travail ne se trouvait à l’horizon pour la journée et j’avais donc tout mon temps pour profiter du lit dans lequel je me trouvais encore. Emma à mes côtés, je savourais ce moment, n’hésitant pas à la câliner un peu, pour une fois que nous pouvions faire une grasse matinée, sans que les enfants ne viennent nous déranger, étonnement. Mais malheureusement, le sort en avait décidé autrement, car mon téléphone sonna. Je décidais de l’ignorer à la première sonnerie, restant blottit contre ma petite amie, mais finalement, je l’attrapais pour voir ce qu’il en était de ce message. Et il venait de ma meilleure amie, me demandant de venir la voir. Elle n’avait donné aucune explication et je la trouvais bien moins enjouée que la normale, intrigué, j’estimais donc que cela devait être important et lui répondit donc que j’arrivais. Je me penchais ensuite de nouveau vers la blonde pour lui expliquer la situation et l’embrassait, lui promettant de me rattraper. Je sortis ensuite du lit et allait à la salle de bain pour me débarbouiller un peu, avant d’enfiler des vêtements propres. J’attrapais mon portable que je mis dans ma poche et embrassait une nouvelle fois Emmalee, puis quittait la chambre. Là, je tombais nez à nez avec ma fille, les yeux encore endormie et je la pris rapidement dans mes bras pour lui dire bonjour. Après une nuée de bisous, je la reposais par terre et la regardait trottiner jusqu’à la chambre de sa maman. Je souriais et laissait mon fils dormir, avant d’enfin pouvoir quitter ma demeure et me rendit à pied à l’hôtel qui se trouvait à quelques pas. Même quand je ne travaillais pas, j’étais obligé d’y aller, c’était vraiment ma deuxième maison. Je saluais des collègues, qui eux travaillait et montait à l’étage des chambres, pour frapper à la porte de Micah, en disant assez fort pour qu’elle entende, sur un ton amusé. C’est moi ! Ton sauveur.

Avec ce simple message j’avais pu comprendre que ma meilleure amie avait besoin de moi et je n’avais pas cherché plus d’explications pour aller la rejoindre. Après avoir quitté ma famille de bon matin, je me rendis directement à sa chambre où je frappais à la porte. Je n’attendis que quelques minutes avant qu’elle n’ouvre et se jette directement dans mes bras. J’eu un petit mouvement de recule à l’impact, pas parce qu’elle était spécialement lourde, mais plus car j’avais été pris par surprise. Je riais doucement en l’entendant, à croire que ma présence était vitale et lui rendit amicalement son étreinte. "Ça me fait plaisir de te voir aussi !" Elle se sépara ensuite de moi  et j'en profitais pour coller un baiser sur sa joue, avant qu'elle ne m'entraîne vivement à l’intérieur. J’étais content de la voir, c’était inévitable puisque je l’adorais et toutes les raisons étaient bonnes pour ce voir, cependant, son euphorie me rendait curieux, ne comprenant pas pourquoi elle était dans cet état. Telle une tornade, elle me proposa quelque chose dont j’ignorais tout et elle ne me laissa même pas le temps d’accepter ou de lui demander ce que c’était, que déjà elle partait en cuisine. Je souriais amusé et après être resté bêtement dans le salon, je décidais de la rejoindre, en lui demandant. "T’as avalé une pile en te levant ou quoi ?" Je riais et m’approchais d’elle pour regarder par-dessus son épaule ce qu’elle était en train de préparer. "Tu fais quoi ?"

Sans vraiment comprendre ce qui pouvait mettre ma meilleure amie dans cet état, je la laissais donc faire ce qu’elle semblait si enthousiasmé à faire, soit une recette comportant des guimauves, du chocolat et pleins d’autres choses alléchante. Je lui fis tout de même une remarque sur sa bonne humeur si matinale et elle me répondit amusé, que c’était grâce à moi. Content de pouvoir la rendre comme ça par ma simple présence, un sourire s’afficha sur mes lèvres, ravi de la voir aussi lumineuse. Elle continua ensuite sa préparation, m’expliquant qu’elle préparait quelque chose de bien calorique et gourmand. Je n’allais certainement pas m’en plaindre, je ne suivais pas de régime particulier et je ne pouvais pas dire non à Micah, ce qui ne me laissait pas vraiment le choix. "Si si, je vois ça !" Dis-je alors en riant, voyant bel et bien qu’elle ne cessait de rajouter de nouveau ingrédient inlassablement. Tout aussi vite elle retourna ensuite au salon une fois prêt et je la suivis, allant m’installer à ses cotés sur le canapé. Aussitôt elle me donna une cuillère et m’invita à goûter. Je ne me fis pas prier bien longtemps et prit donc la tasse, un air malicieux sur le visage, tel un enfant. Impatient, j'enfournais une première bouché du mélange, que je savourais, avant de lâcher un soupire de délice en rétorquant. "T’as raison c’est super bon !" Je riais de nouveau et n’attendit pas plus longtemps pour en reprendre encore. Une fois avalé, je relevais mon regard vers elle, pour lui demander avec un sourire, curieux. "Alors, c’est en quel honneur ce déjeuner de roi ?"