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 SAGE •• Just one more time, please..

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Sage N. Pierce

Sage N. Pierce
« Parfois ne plus voir la vie d’avant, c’est mieux. »

MA PETITE VIE
Ma petite vie
Aux Bahamas depuis: Janvier 2013.
Statut civil: Perdu.
Lieu de résidence: Bay Street avec pleins de beau monde !
PROFIL✿ Inscrit le : 22/10/2013
✿ Messages : 108
✿ Age : 40

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MessageSujet: SAGE •• Just one more time, please..   SAGE •• Just one more time, please.. EmptyVen 25 Oct - 18:00

Sage Neil Pierce
"Just one more time, please.."
Âge : 29 ansMétier : Ancien détenu devenu plagisteStatut civil : En couple avec Ellie Coeur (2)Orientation sexuelle: HétéroGroupe : Sex on the beachDate & lieu de naissance : 29 février 1984 à PanamaQualités : Drôle; charmeur; trop gentil; actif; serviable; vis au jour le jour; familiale; sensible; fêtard; sociable  Défauts : Bad boy; irresponsable; boit trop; impulsif; susceptible; rancunier; bavard; un peu lourd; n'aime pas qu'on le juge par son passé
→ This is my story ←
Parce que dans la vie nous avons tous un but, un rêve. Faire le tour du monde, marcher sur la lune, être riche, tomber amoureux et fonder une famille. Chacun se lève le matin, en espérant pouvoir faire un pas de plus vers ce rêve, c’est une façon de donner un sens à notre vie. Et puis il y a ceux qui attendent que ce qu’il désire arrive sur un plateau d’argent, et ceux qui se battent chaque jour pour l’atteindre, qui donne tous ce qu’ils ont. Comme moi. J’ai tout donné, j’ai tout tenté pour la sauver et lui donner une chance de vivre la vie qu’elle méritait. J’ai perdu sept ans de ma vie, parce que cette foutue justice n’a rien voulu entendre et qu’ils ont préféré me jeter en prison plutôt que d’essayer de comprendre ce que je défendais. J’aurais tout donné pour elle, j’ai sacrifié ma vie pour elle, et au final qu’es ce que j’ai eu ? Rien. Je n’ai même pas eu la satisfaction d’avoir accompli ce que je devais faire. J’ai même pas put lui dire adieu, je n’ai même pas put la serrer dans mes bras une dernière fois et lui murmurer à l’oreille que je l’aimais et que j’avais fait tout ce que j’avais pu. J’aurai tout fait pour elle, j’aurai pu déplacer une montagne si ça avait été utile, j’aurais percuté une voiture s’il y avait un espoir que cela la sauve, je me serais pendu dans ma cellule si cela me permettait de la retrouver. Mais à quoi bon ? N’aurait-elle pas voulu que je vive et que j’honore sa mémoire ? Que je ne la défende pas pour dénoncer cette injustice de laisser des enfants mourir tout ça parce qu’on n’a pas assez de moyen ? Le 16 avril 2007, je perdais ma petite sœur d’un cancer généralisé après deux ans de prison. Sa maladie, qui était au départ un cancer des reins aurait pu être soigné avec une greffe, mais les dons d’organes pouvait arriver plusieurs années après. Nous avons cherché dans notre famille, enfin famille, il n’y avait que ma mère et moi. J’ai fait le test pour savoir si j’étais compatible, assis dans le hall de l’hôpital j’attendais, anxieusement les résultats. Et là, le médecin est arrivé avec une mine dépité pour m’annoncer que nous étions incompatibles. Ce jour-là, j’ai réellement péter les plombs, je n’étais pas en mesure de soigner ma sœur, et même si ce n’était pas sa faute, c’est sur ce médecin que j’ai déchargé ma colère parce que je savais qu’elle n’avait plus aucune chance de s’en sortir. Vous allez me dire qu’il me restait ma mère. Enfin si on peut l’appeler comme ça. Elle n’avait rien d’une mère, ce n’était qu’une pauvre femme alcoolique qui se prostituait avec qui avait eu par erreur deux enfants qu’elle ne savait même pas comment éduquer. J’ai dû m’élever et apprendre de la vie seul, c’était limite si le plus adulte dans la maison c’était moi. Je n’ai jamais pu compter sur elle, et ma petite sœur n’ont plus. Alors comment aurais-je pus lui demander de donner un de ses reins pour sa fille pour qui elle n’avait aucun amour ? Parce que je suis convaincue qu’elle ne nous aimait pas, comment aurait-elle pu laisser son enfant mourir sinon. Nous étions de parfait étranger, et je la détestais au plus profond de moi. C’est surement pour ça que j’aimais autant ma sœur, c’est moi qui l’avait élevé, vous vous imaginez, à 10 ans, vous occupez d’un bébé ? Heureusement il y avait cette voisine bien plus vieille de moi qui m’aidait, sans elle je n’aurais jamais pu tenir le coup. C’était limite si elle comprenait ce qu’il était en train d’arriver à sa fille sachant qu’elle n’était jamais sobre, elle était compatible bordel ! Mais ses reins ont été bouffés par l’alcool et la greffe était impossible. Je l’ai giflé ma mère pour ça, et si l’on ne m’avait pas retenu, dieu sait ce que j’aurai pu lui faire. Depuis ce jour, je ne l’ai jamais revu. Avec le temps, dans l’attente d’une greffe, son état ces dégrader, pour survivre il lui fallait un traitement qui l’aiderait à combattre la maladie, mais ce traitement coûtait atrocement cher, et sans argent il était difficile pour moi de faire quoi que ce soit. J’ai plaidé sa cause un peu partout, mais rien n’y personne n’a voulu ou pu nous aider. J’ai laissé des mois passé, mais je ne pouvais définitivement pas la perdre, et la laissé partir sans rien tenter. J’avais vingt et un ans et je n’avais pas vécu, je n’avais pas la vie dont j’avais rêvé et je pouvais difficilement laisser s’en aller, la seule personne qui avait de l’importance pour moi et que j’aimais au plus profond de mon être. J’ai donc décidé de faire mon possible, d’abord j’ai choisis la manière légale en travaillant deux fois plus, mais malgré tous mes efforts, la somme à atteindre était encore bien loin. J’ai donc décidé d’utiliser une méthode un peu plus violente, mais surement plus efficace : braquer une banque. Un acte stupide, surtout que j’étais encore jeune et insouciant, je ne savais pas les risques que je prenais et les conséquences que cela aurait, car je ne pensais qu’à une chose : sauver ma sœur, et je l’aurais fait à n’importe quel prix pour moi. Et bien sûr malgré un plan parfait, j’étais naïf et j’espérais que cela se passerait comme dans les films, et ce ne fut pas le cas. A peine arrivé cagoulé et armé dans cette banque, le pistolet pointé sur un homme, je lui ordonnais de me donner tout l’argent qu’ils avaient, mais en un rien de temps la police à débarquer. Et c’est complètement pétrifié que je fus menotté et mis derrière les barreaux. Malgré toutes les tentatives pour expliquer la situation, personne ne m’écouta et je pris dix ans de prison. C’était ça ce qu’on me faisait subir pour avoir simplement voulu sauver ma sœur ? C’est eux qui ont vu son état s’aggraver de jours en jours et espérer qu’un miracle se produise parce que vous avez cette boule au ventre de peur d’arriver un matin et que votre sœur ne soit plus de ce monde ? Non ce n’est pas eux ! Et personne ne peut comprendre ça. Après deux ans enfermé, j’ai eu le temps de réfléchir, et de regretter ce que j’avais fait, parce que tous mes actes n’avait servi à rien, et maintenant j’étais loin de ma sœur et plus personne n’était là pour elle, pour la border le soir ou pour l’emmener ce promener. Je voulais juste qu’elle ait une belle vie, un bon travail qui lui permettrait d’avoir ce qu’elle voulait, une belle maison avec un mari et des enfants. Et aujourd’hui encore je ne peux m’empêcher de me sentir coupable d’avoir fait une telle connerie et de ne pas avoir été là pour elle. Chaque jour un gardien venait me donner des nouvelles de son état, et cela ne s’arrangeait pas, je voulais aller la voir parce que je sentais qu’elle allait bientôt nous quitter, mais ils n’ont rien voulu entendre. Et ce matin que je redoutais tant arriva, où on m’annonça que ma pauvre petite sœur, âgé de seulement 12 ans était décédée. Une des rare fois où j’avais pleuré dans ma vie, ce fut pour sa perte et le plus triste c’est que je n’eus même pas l’occasion de lui dire au revoir. Si ces foutues gardes m’auraient donnés cette chance, je n’aurais même pas songé à m’évader, tout ce que je voulais c’était voir ma petite sœur pour la dernière fois. Il m’a fallu du temps pour réaliser qu’elle était définitivement partie et que je ne la reverrais plus jamais. J’étais tellement en colère, incapable de me tenir tranquille dans cette cellule tellement j’étais énerver, contre moi-même contre cet endroit. J’ai tout de même eut la chance d’assister à son enterrement, moment très difficile pour moi, quoi de plus horrible que de voir ce tout petit cercueil contenant ma sœur être enterrer six pieds sous terre. J’ai eu mal ce jour-là, mal comme jamais je n’avais eu mal, toute cette souffrance accumulé, car ce fut la dernière fois où le corps de ma sœur était encore près de moi. Et avec le temps j’ai appris à m’habituer à son absence, et à cet endroit infâme où j’avais passé encore 7 ans, mais après tout ici ou ailleurs, cela n’aurait rien changé puisque je ne pouvais plus compter que sur moi-même. La prison est loin d’être un endroit facile, il faut se forger un force caractère pour y survivre, j’ai appris à me faire respecter, même si pour cela il aura fallu plus d’une bagarre. Au final, j’ai passé sept longues années enfermées, à voir toujours les mêmes visages, ils étaient presque devenus ma famille. Je ne sais pas vraiment ce qui m’a manqué le plus. Ah si je sais ! Les filles. C’est franchement frustrant de ne pas voir une femme pendant si longtemps, mais j’ai eu la chance d’en voir une, une fois. Elle venait à l’issu d’un concours rendre visite aux prisonniers, chose que je n’ai jamais vraiment compris d’ailleurs. Et même si ce fut court, j’ai eu le temps d’échanger quelques mots avec cette jeune femme : Phoenix. Très charmante, avec qui j’ai pu garder contact par la suite, c’était la seule personne de l’extérieur avec qui je communiquais, ma seule amie à vrai dire. Et lorsque j’ai appris il y a peu, que grâce à ma bonne conduite, je pourrais sortir bientôt ce fut la première personne à ce réjouir après moi bien sûr. Et comme je n’avais nul endroit où aller, elle m’invita à venir près de chez elle, aux Bahamas, n’ayant pas d’autre choix et étant également impatient de la rencontrer en étant libre, je ne pouvais refuser. Maintenant quelques heures que je suis un homme libre, j’allais enfin pouvoir commencer ma vie, et essayer de rattraper tant bien que mal tout ce temps perdu en prison. Il allait me falloir un travail, mais sans diplôme et avec un séjour en prison sur le dossier, cela n’allait pas franchement être facile. Ma sœur me manque, et je tâcherais d’avoir une belle vie pour elle, je sais qu’elle est avec moi, et que de là-haut, elle veille sur moi.

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Prénom : JeanneÂge : 16 ansPseudo : ZAF.IRAComment avez-vous découvert le forum ? : Pareil que la première foisVotre avis sur le forum : Toujours aussi parfait Coeur (2)Personnage inventé ou scénario ? : PIPremier, deuxième, troisième, etc, compte ? Troisième Fréquence de connexion: Dès qu'il le sera nécessaire :héé:Code du règlement : Dieu Réservation de l'avatar :
Code:
<pris>Adam Levine</pris> ♦️ [i]Sage N. Pierce[/i]
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