Mille neuf cent quatre-vingt dix sept à l'hopîtal de Nassau • Le pire tableau que l'on puisse voir pour une mère, c'est celui de sa fille consolant son papa, ou du moins qui tente comme elle le peut. Perdre un être cher est une chose difficile, pour une enfant autant qu'un adulte. Ici, on ne sait plus qui est le parent lorsqu'on entends Alexy, agée d'a peine dix ans chuchoter à son papa "Ca va aller papa, maman est juste au paradis." alors qu'elle essaye du haut de sa petite taille d'enlacer son père pour le réconforter. Le visage de cet homme est noyé de chagrin, tenant contre lui sa princesse, la seule chose matérielle qu'il lui reste encore de sa femme. Quand à elle, la petite reste forte, elle ne peut pas se permettre de s'écrouler car personne ne sera la pour la réconforter alors elle ravale ses larmes, blottit contre son père, son seul repère à présent. Cette mère partit trop tôt, laissant derrière elle une famille inconsolable, qu'elle ne peut que regarder d'en haut sans pouvoir intervenir sur le chagrin de son bébé, embrasser son front et lui dire que tout vas bien ce passer, car ce n'est pas le cas, rien n'ira. C'est également difficile à expliquer à une petite fille que sa mère est partie et qu'elle ne reviendra jamais, même si Alexy essaye, elle sent bien que certaine chose lui échappe.

Deux mille cinq au garage Dawson • "Je suis fière de toi ma chérie ! Je suis sûr que toutes les facs vont ce battre pour toi." "Je vais pas aller à la fac." "Quoi ? Mais pourquoi ?" "Tu as plus besoin de moi ici et puis je m'en fiche de toute façon." "Alexy, je t'interdis de faire ça." "Je suis grande papa ! Je fais ce que je veux." La cérémonie des diplômés venait de ce terminer et le père en compagnie de fille devenue maintenant une jeune fille de dix huit ans, retournaient au travail. Il était rare qu'ils ce disputent, mais depuis quelques temps Alexy n'en faisait qu'à sa tête et cela exaspérait son père alors qu'elle faisait cela pour lui. Le garage rencontrait quelques difficultés c'est derniers temps et même si l'homme ne demandait pas d'aide, la jeune fille donnait un coup de main après ses cours obligatoire. Mais maintenant tout ceci ce terminait et elle pourrait être là à temps plein. Ce n'était peut-être pas le boulot rêver mais elle appréciait beaucoup passer du temps avec son vieux père de qui elle était devenue inséparable depuis la mort de sa mère, elle était devenue le pilier de leur petite famille.

Deux mille sept à la maison Dawson • Deux ans plus tard, le duo Dawson accomplissait des miracles et le garage avait largement remonter la pente. Alexy était heureuse dans cet environnement d'homme dans lequel elle baignait depuis sa plus tendre enfance et où elle avait maintenant une place à part entière. C'est là bas qu'elle passait le plus claire de son temps et elle s'y sentait bien, riant à gorge déployer avec son père allonger sous une voiture pleine de cambouie. Certes, ce n'était pas des plus féminins mais elle avait toujours préférer sa vieille salopette plutôt qu'une jupe trop courte dans laquelle elle était obliger de croiser les jambes. Il lui arrivait tout de même de faire la grasse matinée chez elle et de préparer un petit déjeuner bien gras de son papa après l'avoir embrasser sur la joue en rouspetant. "Tu travaille trop mon petit papa ! Je pourrais gérer le garage toute seule des fois tu sais." Mais décidément, l'homme n'était pas près à lâcher son travail et encore moins sa fille de qui il était si fière. C'était sa petite merveille et il en prenait soin comme à la prunelle de ses yeux, la preuve ils vivaient encore tous les deux dans la maison d'enfance de la jeune femme.

Deux mille onze au mariage de son père • Un soupire s'échappe des lèvres d'Alexy alors qu'elle regarde sa montre indiquant seulement vingt deux heures. Elle avait passer toute la journée dans cette robe qui l'étouffait et qu'elle détestait autant que tout le reste. Mais il était encore trop tôt pour déserter et un petit verre allait peut-être l'aider à faire passer le temps plus rapidement. Elle ne souhaitait pas être ici, détestant cette union qui allait gâcher toute sa vie, toute ses habitudes qui c'étaient créer entre elle et son père. Malgré tout, elle était contente que son père soit heureux avec quelqu'un et elle ne lui en voulait pas pour ça. Mais au fond elle avait peur de le perdre, peur de se retrouver seule face aux monde sans aucun repère même du haut de ses vingt quatre ans. Toute sa vie elle c'était accrocher à lui, prenant soin de lui et maintenant quelqu'un d'autre venait lui voler sa place et ça, elle ne pouvait l'accepter. Et dans son moment de déprime, il fallait que sa nouvelle famille viennent essayer de prendre contact, ce qu'elle ne voulait absolument pas. "Tu voudrais pas aller voir là bas si j'y suis ?" Grogna t-elle à son cousin Stefan qui venait de s'installer juste à coté, sans même lui adresser un regard. Alors celui là, niveau exaspération, elle n'en pouvait plus. Il la collait depuis le début et bien qu'elle levait les yeux aux ciel à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, il ne comprenait rien de toute évidence. Toutefois avec un taux d'alcoolémie au dessus de la normale, elle trouvait ses dires nettemment plus intéresseant. Trinquant et continuant à boire toute la soirée, il finirent par trouver un coin tranquille pour faire leur petite affaire, pas besoin de dessin. Et après un lendemain gênant, ils rentrèrent chacun chez eux, essayant d'oublier cette fameuse nuit qu'ils n'avaient pas le droit d'avoir apprécier.

Deux mille douze dans le jardin des Dawson • Enerver comme pas possible après la discussion qu'elle eut avec son père, Alexy monta en trombe s'enfermer dans sa chambre après avoir claquer la porte. Si il voulait tout détruire, cette fois il avait réussi. Elle savait que ce moment arriverait mais elle préfèrait ne pas y penser, faire comme si cela n'arrivait jamais. Elle pouvait paraître un peu vieille à vingt cinq ans de vivre encore chez son père, mais c'était toute sa vie, tout ce qu'elle connaissait depuis enfant. Jamais elle n'avait vécu loin de lui et cette idée l'effrayait. Et voilà que son mari arrivait et allait les séparer, l'envoyant vivre ailleurs pour être tranquille. Ce n'était pas les mots de son père mais c'était ainsi qu'elle les avait interpréter alors que ce n'était pas ce que voulait dire son père qui culpabiliser à présent. Dans un élan de colère, elle ouvrit alors la fenêtre pour balancer toutes ses affaires dans le jardin, retenant les larmes qui perlaient au coin de ses yeux. "Voilà tu vas pouvoir être tranquille avec ta nouvelle famille !" Hurla t-elle en dévalant les escaliers, ses dernières affaires dans les bras. Puis elle ce retrouva finalement dans le jardin, entouré de ses vêtements, le coeur serrer, ne sachant que faire puisqu'elle n'avait nulle part où aller.