KYROT ♥ You're my perfect storm

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Kyrah & Elliot

You're my perfect storm

Date du RP: Vingt-neuf août deux mille quatorze
Lieu précis du RP: Appartement de Kyrah & Elliot
Moment approximatif de la journée: Fin d'après-midi
Autres informations: Facultatif, à rajouter si vous en ressentez le besoin ou l'envie

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Kyrah & Elliot

You're my perfect storm Coeur (2)

« Je suis vraiment désolé du retard… Merci encore de votre patience, bonne fin de journée. » C’est un air légèrement confus et un peu désespéré que tu fermas la porte sur le propriétaire des résidences, ou du moins, la personne chargée de venir collecter le loyer porte à porte et qui passait pour la deuxième fois cette semaine. La première fois, tu lui avais demandé d’attendre quelques jours, histoire que tu puisses rassembler l’argent, puisque Kyrah et toi vous vous partagiez le prix du loyer et tu n’avais pas eu sa part. Il t’avait regardé avec un air réprobateur, puisque ce n’était pas la première fois que tu lui faisais ce coup, et que tu lui faisais pour la même raison. La première fois, tu avais réussi à tout rassembler la seconde fois, mais cette fois-ci, puisque tu n’avais jamais reçu la part de Kyrah, tu avais dû avancer l’argent pour avoir le compte. Cela ne t’avait pas nécessairement ruiné, tu n’irais pas jusqu’à dire ça, mais puisque tu avais rappelé à plusieurs reprises à ta petite-amie qu’elle devait s’occuper du loyer, et qu’elle ne l’avait pas fait malgré tout, alors qu’elle semblait le faire sans problème avant que tu emménages chez elle. Tu comprenais alors que quelque chose clochait, et tu avais bien l’intention de mettre ça au clair avec elle. Tu n’allais pas l’engueuler, ce n’était certainement pas ce que tu avais envie de faire, bien loin de là, mais il fallait quand même que tu lui en parles, parce que tu n’avais pas envie de subir ce genre d’histoire un troisième mois de suite. Choisissant de ne pas attendre, tu regardas l’heure, et tu décidas de patienter, considérant qu’elle ne tarderait pas à rentrer de son service et que tu aurais le temps de le faire avant de partir pour le tien. Tu te posas alors au salon, et tu attendis, gentiment, que la porte s’ouvre et que tu voies ta belle entrer.

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Elliot et Kyrah.

you're my perfect storm

Kyrah n’avait pas vu sa journée de travail défiler. En effet, elle avait l’impression qu’elle était rentrée dans sa cabine de massage il y a de ça dix minutes. Néanmoins, elle était tout de même contente lorsque vint l’heure de sortir, à savoir dix-huit heures. Elle alla à pieds jusque chez elle, après tout, elle habitait qu’à quelques pas de là. Sur le chemin, elle pensa au fait qu’elle n’avait encore payé son loyer, mais par-dessous, elle se demandait comment elle allait pouvoir boucler ses fins de mois. En effet, il y a de cela trois mois, son patron a réduit son salaire, le club connaissant une légère baisse de fréquentation. Elle s’était tout de même estimée heureuse, puisque c’était ça, ou bien elle était virée, or, ayant besoin de cet argent, elle avait dû accepter de bosser pour une somme plus modique, ce qui ne l’enchantait pas plus que ça. Elle n’eut pas le temps de réfléchir au moyen par lequel elle pourrait payer, puisque déjà elle arrivait devant la porte de son chez-elle qu’elle partageait désormais avec son petit-ami, Elliot. Le cœur léger, elle ouvre pour tomber nez-à-nez avec Elliot, assis sur un canapé. Elle entre, et embrasse tendrement le jeune homme, tout en disant : « - Quoi de beau, depuis ce matin ? ». En attendant qu’il réponde, elle pose son sac à main sur la patère à l’entrée, et va s’asseoir à côté du beau brun.

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Kyrah & Elliot

You're my perfect storm Coeur (2)

Même si tu savais que la conversation que tu étais sur le point d’avoir avec ta petite-amie n’aurait rien de rose, que ce serait délicat d’aborder un tel sujet, si bien que tu ne savais même pas comment faire pour le moment, tu ne pus t’empêcher d’esquisser un sourire lorsque tu vis Kyrah pénétrer dans la demeure, toujours aussi ravi de la voir après une journée sans la voir. C’est avec plaisir que tu prolongeas son baiser un petit moment, le premier que vous échangiez depuis ce matin, ce qui te le faisait apprécier encore plus, puisqu’aussi idiot que ça puisse sonner, elle t’avait manquée depuis ce matin. Te promener dans ce logement qui était maintenant le vôtre, voir ses affaires, ça te faisait penser à elle, encore plus que lorsque vous viviez dans deux logements séparés. Tu ne t’en plaignais pas, puisque tu pouvais être en sa compagnie encore plus longtemps, encore plus souvent, et tu avais la chance de dormir avec elle tous les soirs. Tu n’étais pas à plaindre, tu étais heureux, malgré le petit souci d’argent qu’il te faudrait aborder d’une façon ou d’une autre. Tu le savais, Kyrah le savait, tu n’aimais pas vraiment tourner autour du pot, et de ce fait, lorsque celle-ci te demanda le neuf qui avait occupé ta vie depuis ce matin, tu vis une opportunité de lui dire, non pas directement, mais d’aborder le sujet quand même. Avant tout, dès que ta petite-amie fut assise près de toi, tu passas un bras autour de ses épaules, et tu l’embrassas sur le front. Puis, tu te lanças, et tu lui dis : « Oh pas grand-chose, le mec du loyer est encore passé il y a environ vingt minutes de cela… » Comme si tu ne voulais pas te concentrer exclusivement sur cela pour le moment, tu ajoutas plutôt : « Et toi, ça a été, ta journée ? »

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Elliot et Kyrah.

you're my perfect storm

Kyrah sentit le rose lui monter aux joues lorsqu’Elliot évoqua le loyer qu’elle tardait à payer. Elle ne voulait pas lui évoquer les difficultés financières qu’elle traversait en ce moment, c’est pourquoi elle bafouilla, ne sachant que lui répondre pour justifier ce retard. Elle chercha une excuse valable pour expliquer pourquoi et comment tout ceci était arrivé, néanmoins, elle ne trouvait pas quoi dire, c’est pourquoi elle colla sa main sur son front, et fit comme si elle était confuse, avant de dire : « - J’ai… j’ai encore dû oublier… Je m’occuperai de ça demain. ». En effet, demain elle devait toucher sa paie du club, ce qui lui permettrait de combler un peu le trou sans fin qu’était son compte en banque. Ainsi, elle évitait d’atteindre des sommets négatifs, même si elle désespérait de se dire qu’elle n’arriverait jamais à couvrir ses dettes, et elle avait envie de pleurer. Ce qui la désespérait le plus, c’est qu’elle ne pouvait pas tout avoir d’un coup. En effet, elle s’était auto-suffit financièrement parlant pendant toutes ses années, mais là, maintenant qu’elle était réellement heureuse en amour, elle était en grosse galère d’argent. La reine des pots de merde, elle se disait. Comme pour se sortir toutes ses appréhensions de la tête, mais surtout ses films pour ne pas se mettre à déprimer devant Elliot et être obligée de lui avouer qu’elle va être obligée de manger la croute du fromage pour ne rien perdre, ce qui constitue chez elle ne stade suprême de la pauvreté. Elle resta assise à côté de son petit-ami, appréciant ses baisers et tout cela. Elle était ravie qu’il passe à autre chose, c’est pourquoi elle retrouva le sourire sitôt qu’il lui demanda comment était sa journée. Elle se colla encore plus à lui avant de dire : « - Oh, une journée banale. J’ai eu un client assez gras, j’ai cru que mes mains allaient s’enfoncer dans son dos tellement c’était flasque… Mais bon, je ne vais pas commencer à choisir mes clients ! Surtout qu’il me donne des pourboires, donc je ne vais certainement pas dire non, je ne peux pas me le permettre ! ». Regrettant ce qu’elle avait dit, elle pose ses mains sur sa bouche, avant de simuler une toux pour faire croire que ceci est la raison pour laquelle elle cache sa bouche. Pas très subtile, mais c’est tout ce qui lui vient à cet instant.

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Kyrah & Elliot

You're my perfect storm Coeur (2)

Heureusement pour toi, d’une certaine façon, Kyrah n’oublia pas complètement le fait que tu avais mentionné indirectement qu’elle avait encore du retard sur le loyer, mais de plus, elle ne te prit pas la tête, te disant simplement qu’elle allait s’en occuper le lendemain. Devais-tu lui mentionner que tu l’avais réglé, le loyer, puisque tu n’avais pas eu le choix ? Tu choisis que non, puisque cela ne servait à rien de revenir sur le sujet, à ton avis, et tu te contentas de hocher la tête et sourire tout doucement, même si la réponse de ta petite amie te laissait perplexe. Tu étais au courant pour son souci de mémoire, tu savais que parfois, elle pouvait oublier certaines choses, mais depuis que tu avais emménagé chez elle, tu t’étais assuré de lui venir en aide, si tu pouvais te permettre de le dire ainsi, mais justement, tu pensais l’avoir mentionné suffisamment ces derniers jours afin qu’elle ne l’oublie pas, allant même à coller un papier sur le frigo pour être certain. Visiblement, ce n’était pas encore assez, ou du moins, c’était ce que tu croyais, jusqu’au moment où, pendant que Kyrah te racontait sa journée, celle-ci laissa échapper quelque chose qui t’interpella, quelque chose comme quoi il fallait qu’elle accepte des clients qui avaient une hygiène corporelle laissant à désirer afin de se faire le plus de pourboires possible, puisque, elle ne pouvait pas de « permettre » d’en refuser. Pourquoi ça t’avait embêté un instant, tellement que tu avais froncé les sourcils ? Parce que jamais tu ne l’avais entendue dire être contrainte à faire cela. Tu savais qu’elle avait un autre boulot pour compléter son chèque de paie et couvrir ses dépenses – et le fait d’habiter avec elle avait fait en sorte que tu l’acceptais un peu mieux à chaque jour – et de ce fait, tu pensais qu’elle assurait, mais entre le fait qu’elle ne payait pas le loyer à temps, qu’elle te disait maintenant cela, et que pire encore, elle semblait limite embêtée de t’avoir dit cela, et qu’elle semblait faire en sorte que tu ne voulais pas que tu t’en rendes compte, tout cela te ramena à une seule et même question, question que tu ne sus pas retenir plus longtemps. Tu lâchas alors : « Bé’, as-tu des soucis d’argent ? » Puis, sachant que tu avais dit ça du tac au tac, que c’était pas très délicat, tu te décalas un peu histoire de lui faire face, et tu pris ses mains entre les tiennes, avant de plonger ton regard dans le sien et lui dire, doucement et de façon neutre : « Tu sais, tu peux me le dire si quelque chose ne va pas… Je ne suis pas là pour te juger ou te faire la morale… » Enfin, pour le second point, tu allais faire des efforts pour ne pas le faire si jamais elle venait à te dire ce qui n’allait pas, évidemment.

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[quote="Kyrah H. Dawson"]

Elliot et Kyrah.

you're my perfect storm

Lorsqu’il lui demande si elle a des problèmes d’argent, elle se met à rougir, ne sachant plus où se mettre. Elle qui avait toujours su s’en sortir se retrouvait dépendante financièrement de son homme, ce qui ne lui plaisait pas vraiment. Elle ne savait pas quoi faire, à savoir si elle lui avouait ce qu’il se passait, ou si elle continuait à mentir, comme elle savait si bien le faire depuis quelques temps déjà. Elle baissa la tête, comme une enfant prise sur le fait, tout en regardant le brun qui se tenait sur son canapé. Elle dit alors : « - Ne t’inquiètes pas pour moi, je m’en sortirai. ». Elle avait vu ça comme la meilleure façon d’avouer qu’elle avait des petits soucis de portefeuille, sans pour autant dire ouvertement qu’elle était complètement pauvre. Ce qui n’était pas loin d’être le cas. Elle se sentait terriblement mal, d’autant plus qu’elle craignait qu’Elliot ne pense qu’elle lui avait proposé de venir s’installer chez elle simplement pour lui faire un peu moins à payer, ce qui était faux étant donné que cette demandait venait tout droit du cœur, et qu’elle n’avait jamais été aussi sincère qu’avec son petit-ami. Cependant, de peur d’éveiller des soupçons inutiles, elle ne se rattrapa, trouvant ce comportement plus louche qu’autre chose, attendant de voir comme le jeune homme allait réagir, la peur au ventre. En effet, elle craignait qu’il lui propose de lui prêter de l’argent ou quoi, et que tout ceci ruine leur relation, les problèmes d’argent étant la base des ennuis de beaucoup, elle ne voyait pas pourquoi son couple dérogerait à la règle.

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Kyrah & Elliot

You're my perfect storm Coeur (2)

Même si elle ne te l’avait pas dit clairement par un « oui » ou « non » qu’elle avait des problèmes d’argent, Kyrah te fit quand même comprendre que ça n’allait pas pour le mieux au niveau financier de son côté, et même si elle tenta de te convaincre que tu n’avais pas à t’en faire, limite que ce n’était qu’un coup de mou passager et qu’elle allait s’en remettre, tu n’étais pas vraiment convaincu, d’où le fait que tu gardas un air triste sur ton visage, légèrement agacé par la situation. Cela n’avait absolument rien à voir avec le fait qu’elle n’avait pas payé sa part de loyer, limite, tu t’en moquais bien à ce moment précis de la discussion. Ce qui te chicotait surtout, c’était le fait que tu étais au courant que ta petite-amie avait de nombreuses dépenses à couvrir, ce qui expliquait ses deux boulots de même que le fait que tu acceptais qu’elle ait ce second emploi, bien qu’il ne te plaisait pas nécessairement, et tu ne voulais certainement pas la voir se retrouver avec des problèmes tandis que tu demeurais impuissant, les bras croisés, à attendre que les choses se règlent pour elle. Tu avais envie de faire quelque chose, mais ça, tu voulais le faire sans l’insulter de quelconque façon, parce que déjà que tu sentais que ta découverte sur sa situation financière ne lui plaisait pas, tu ne te voyais pas lui proposer de l’argent ou quoi que ce soit, te doutant bien que ça passerait mal dans la discussion. Tu te contentas alors de lui servir un sourire triste, puis poser délicatement tes doigts sur sa joue en une fine caresse avant de lui dire : « Que tu le veuilles ou non, je m’en fais pour toi… Je ne veux pas que tu aies des soucis quelconque…. Tu dis alors un petit sourire du coin des lèvres, puis tu l’embrassas juste au coin de sa fine bouche avant d’ajouter : « Je suis sûr qu’on peut trouver une solution… »

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Elliot et Kyrah.

you're my perfect storm

Le fait qu’Elliot soit condescendant envers la jeune femme la fait se sentir ridicule. En effet, elle aimait son petit-ami, elle n’était pas sûre d’apprécier le fait de se sentir inférieure à lui, dépendante financièrement de lui, elle qui appréciait avoir son indépendance, limite fière de pouvoir subvenir elle-même à ses moyens. Mais là, voilà qu’elle allait avoir besoin d’aide. Et elle détestait avoir besoin d’aide. Encore plus quand c’était Elliot. Elle haussa les épaules et le ton, pour lui répondre : « - Je ne vois pas comment tu vas m’aider. Et certainement pas en me prêtant de l’argent. ». Elle lui lança un regard noir lorsqu’elle senti que cette solution pouvait être proposée, c’est pourquoi elle coupa court directement à cette discussion qui ne jouait clairement pas en sa faveur. Elle se sentait un peu mal de répondre comme cela avec Elliot, mais dès lors qu’on touchait à son portefeuille, ou quoi, elle devenait presqu’agressive, comme on pouvait le voir en ce moment, et comme le jeune homme avait engagé cette conversation, il allait devoir supporter ses sautes d’humeurs. Pauvre Elliot, il allait définitivement regretter de s’être attaché à la blonde, qui avait son caractère bien à elle, pour ne pas dire qu’elle était insupportable. Pour éviter qu’ils ne s’engueulent, elle baissa la tête honteusement, comme une enfant prise sur le fait, avant de balbutier : « - Je suis désolée, je ne voulais pas t’engueuler. ».

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Kyrah & Elliot

You're my perfect storm Coeur (2)

Avant même que tu aies pu proposer quelconque solution qui n’incluait pas un prêt d’argent, puisque connaissant ta petite amie, jamais elle n’oserait accepter une chose pareille, Kyrah se montra quelque peu sur la défensive, affirmant qu’il n’y avait aucun moyen que tu puisses l’aider, en gros. Cela te chicota quelque peu, puisque tout ce que tu voulais là, c’était l’aider, non pas la mettre dans l’embarras ou quelque chose du genre. Tu savais bien que les moyens financiers de ta copine étaient limités, et que l’argent était un sujet délicat chez elle. Cependant, tu demeuras impassible tandis qu’elle semblait s’énerver, sachant pertinemment que si jamais tu haussais le ton, alors cette conversation que tu voulais la plus pacifique possible allait se terminer plutôt mal. Tu inspiras profondément, attendant quelques secondes avant de dire quoi que ce soit, non plus laisser l’atmosphère se détendre un peu, mais également pour réfléchir à tes mots, sachant que sur ce sujet, tu te devais d’être le plus diplomate possible. En revanche, ce que tu n’avais pas prévu, c’était que Kyrah brise le silence avant toi, s’excusant d’avoir été froide à ton adresse. Sitôt, tu caressas doucement sa joue, puis tu déposas un baiser sur son front, signifiant alors que ses excuses étaient acceptées. Puis, jugeant que l’atmosphère était relativement détendue après cela, tu décidas de te risquer à dire : « C’était pas ce que je voulais dire, je n’y ai même pas pensé en fait… Mais il doit y avoir d’autres moyens non ? » Puis, tu t’arrêtas un petit moment, te demandant ce que tu pourrais dire. La première éventualité qui te vint à la tête, à savoir « Je sais pas… Le mariage, par exemple… » sortit alors de ta bouche sans vraiment que tu travailles la chose, même si l’idée ne t’était pas totalement inconnue, pas ces derniers temps, en tout cas.

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Elliot et Kyrah.

you're my perfect storm

Lorsqu’elle entendit le mot mariage, Kyrah sentit son estomac se soulever pour atterrir au bout de ses lèvres. Elle ne savait pas comment prendre cette pseudo-demande, qui lui paraissait plus que soudaine et assez mal venue. Elle fronça alors les sourcils en fixant son petit-ami, les mains sur les hanches, tout en ajoutant : « - Donc si on se marie, c’est uniquement pour l’argent ? Et si on a encore des soucis, on fera quoi, un bébé ?! ». Pendant qu’elle avait dit ça, sa voix était passée de perplexe à carrément énervée. Elle ne supportait pas l’idée qu’il veuille seulement un mariage intéressé, quand elle voulait avoir une vraie relation, un couple qui servait à autre chose que couvrir l’autre quand l’un avait des ennuis. Or, c’est ce qu’elle avait l’impression. Si elle avait voulu un mariage blanc, elle serait allée voir quelqu’un qu’elle savait de riche. Ou si Elliot l’était, elle n’en avait aucune idée, puisqu’à en juger par le fait qu’il bossait à l’hôtel, et qu’ils ne pouvaient se permettre de se payer un autre appart que ceux mis à disposition par l’hôtel. Elle s’était rendu compte qu’elle y était peut-être allée un peu fort, néanmoins, cette fois, elle ne voulait pas s’excuser pour adoucir, puisqu’elle jugeait que pour cette fois, elle n’était pas en tort, et c’est pour cela qu’elle voulait qu’il comprenne que sur ce coup, il avait été loin d’être diplomatique, ce qui expliquait que sa proposition, pourtant mignonne à la base, lui restait en travers de la gorge. La blonde sentait qu’elle s’était radoucie, sans toutefois s’excuser auprès de son petit-ami, voulant voir comment il allait se sortir de la situation, puisque la vraie question derrière était de savoir si cette demande saugrenue était réellement réfléchie, ou juste sur un coup de tête. La jeune femme sentait que l’issue de la soirée allait se jouer par rapport à ce qu’Elliot allait dire. Soit elle allait finir fiancée, soit elle allait dormir sur le canapé, ne sachant pas comment elle pourrait se blottir contre le brun sachant qu’il prend le mariage pour une blague, et qu’il le prend à la légère comme ça, considérant que si cette étape est aussi banale à ses yeux, alors qu’en serait-il de son couple ?

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Kyrah & Elliot

You're my perfect storm Coeur (2)

Tu savais très bien que ta demande avait été particulièrement maladroite, mais tu savais aussi que Kyrah te connaissait et savait très bien que les déclarations romantiques et tout, c’était très loin d’être ton fort. Ou du moins, c’était ce que tu croyais, jusqu’à ce que tu réalises qu’elle ne chercha même pas à passer outre ton manque de tact, qu’elle se tint seulement à celui-ci, te faisant comprendre que ce que tu avais dégagé par ta demande, c’était le fait que tu avais fait une telle proposition simplement par intérêt, simplement pour sortir ta petite-amie de ses problèmes d’argent. Il fallait dire que sur ce point, elle avait raison; vu les circonstances, vu le fait que tu ne t’étais pas mis à genoux avec une bague en diamants avec on-ne-sait-pas-trop combien de carats, que tu ne lui avais pas préparé quelque chose de romantique sur le bord de la plage et tout ça, ça pouvait paraître ainsi. Cependant, était-ce là une raison pour la prendre avec autant de sarcasme. Ça, tu en doutas quelque peu, si bien que ce fut à ton tour de froncer les sourcils une fois qu’elle eut terminé ses dires. Tu ne savais pas vraiment comment réagir, comment t’expliquer par rapport à tout cela. L’idéal serait que tu lui dises que tu l’aimais, vraiment, et qu’en fait, tu avais déjà songé de lui faire la demande bien avant que tu découvres qu’elle avait des soucis financiers, mais après, est-ce qu’elle allait te croire ? Tu ne le savais pas trop, surtout qu’en fait, avant de te demander si elle allait penser que tu disais la vérité ou pas, il fallait que tu penses à comment tu pourrais lui expliquer tout cela. Agacé, embêté, maladroit, tu finis simplement par te lever, et dire : « Ce n’est pas ça que j’ai dit. Et ce n’est pas « uniquement » pour ça. Tu crois vraiment que ce soit mon genre ? » Il fallait l’avouer; ton argumentation n’était pas nécessairement travaillée, mais c’était le mieux que tu avais pu faire dans les circonstances, compte tenu que maintenant, tu avais commencé à légèrement trembler, tu pouvais le sentir dans tes mains. Tu cherchas d’ailleurs à le dissimuler, cachant une main dans la poche de ton pantalon, l’autre dans ta nuque pour la gratter, ne sachant vraiment pas comment cette conversation pourrait se finir à ce point-là.

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