Comme tous les jours, Athénaïs se levât aux aurores pour nourrir les chevaux. Les jours de repos n’existent pas chez elle. En décidant de travailler dans le milieu équestre elle savait qu’il fallait faire ce sacrifice, et elle l’avait fait de bon cœur. De toute façon avec le peu de pensionnaires qui se trouvaient sous sa tutelle elle n’avait pas autant à faire que sa partenaire. Lara devait s’occuper de bien plus de choses qu’elle, et Rose n’allait pas se plaindre de devoir travailler quatre chevaux et deux poulains. Il lui arrivait même de proposer son aide à son équipière, ce qu’elle fît ce jour-là en s’occupant de quelques cours de dressage.

Le soir arrivât très rapidement. À peine Naïs peut-elle finit de nourrir les chevaux qu’elle rejoignît sa chambre au pas de course pour se préparer. Ce soir, elle ne comptait pas rester cloitrée dans sa chambre. Cela faisait une semaine qu’elle n’était pas sortie s’amuser un peu. En sortant de la douche elle décidât de ne pas s’attacher les chevaux afin de les laisser sécher librement et de gagner du temps. Se maquillât légèrement et retournât dans sa chambre pour ouvrir sa penderie et choisir sa tenue. Elle optât pour un haut rouge sombre, un short en jean clair et un cardigan pour se couvrir.

Finalement prête, elle sortît et se mit à arpenter les rues à la recherche d’une activité digne de ce nom. Elle marchât quelques minutes ainsi, sans trouver de quoi s’occuper, lorsqu’un hurlement stoppât net ses recherches.

▬ Quelqu’un ! Aidez-moi !!

Avait crié une voix à quelques mètres de là. Voyant deux ombres, Athénaïs comprît très rapidement la situation et se mît à courir en direction des individus, tout en s’attachant les cheveux. Elle savait ce qu’elle avait à faire. D’un coup de pied dans les côtes elle repoussât l’homme de sa victime. Rose regardât la jeune fille mais ne sût dire si elle allait bien. Elle n’eût pas le temps de le lui demander car l’homme revint à la charge, avec un canif à la main. Heureusement que la petite blonde avait été entrainée, car elle parât son attaque sans difficulté. Elle lui bloquât le poignet et se mît à enchainer les coups jusqu’à ce qu’il lâche son arme et prenne la fuite en titubant. La jeune Italienne se laissât glisser contre un mur pour reprendre son souffle.